Rôle de la dynamique respiratoire dans les problèmes cardio-vasculaires

Le diaphragme, principal muscle respiratoire, comme tous les autres muscles du corps, se rétracte au fil du temps. Nous vous rappelons que la respiration se fait en 2 phases : l’inspiration par la contraction du diaphragme et l’expiration par son relâchement.

Sa rétraction limite sa course en détente et par là même la phase expiratoire. De ce fait, le volume d’air résiduel pulmonaire augmentera avec le temps, par le non relâchement complet du muscle.

Ainsi une quantité croissante de gaz carbonique (air non évacué) stagne dans nos poumons. Il faut donc une quantité d’air neuf plus importante pour répondre au besoin d’oxygène du corps.

Nous rentrons ainsi dans un cercle vicieux qui fait que, moins nous expirons par le manque de souplesse du diaphragme, plus nous serons obligés d’inspirer en contractant et rétractant celui-ci.

Le phénomène que nous venons de décrire provoque une dette en oxygène compensée par une accélération du rythme cardiaque au repos. Nous rencontrons souvent des pouls aux alentours de 80 chez les personnes âgées, au lieu de 60 chez les jeunes.

Le manque d’oxygène assimilable, crée par l’augmentation de l’air vicié et par la diminution de l’amplitude du mouvement diaphragmatique, est également compensé par une augmentation du rythme respiratoire. Cette accélération cardio-respiratoire fatigue prématurément l’organisme.

De plus, l’augmentation de volume de nos poumons réduit l’espace physiologique du cœur et des gros vaisseaux et perturbe ainsi leur bon fonctionnement.

ANTALGYM propose des solutions à ce phénomène.

La méthode vise à évacuer le volume résiduel par des expirations prolongées dans nos différentes postures, qui auront pour effet d’assouplir le diaphragme ainsi que les autres muscles inspirateurs.

Les poumons se videront mieux et donc se rempliront mieux. Ce nouvel apport en oxygène améliorera toutes les fonctions du corps, en particulier le système cardio-vasculaire.

Rôle de la dynamique des muscles dans les problèmes cardio-vasculaires

Chacun sait que la pompe cardiaque amène, par l’intermédiaire des artères, l’oxygène et les nutriments nécessaires au bon fonctionnement des cellules et par l’intermédiaire des veines permet à celles-ci d’en éliminer leurs déchets.

Comment les muscles peuvent-ils perturber le bon acheminement des besoins cellulaires ?

Observons plusieurs phénomènes :

En premier lieu, il est évident que la pénétration du liquide sanguin au sein d’un muscle dont les fibres sont contractées, resserrées, et rétractées sera rendue difficile. En effet plus les fibres d’un tissu sont resserrées, moins il est perméable.

Par ce fait nous comprenons que le resserrement des fibres musculaires empêche la libre irrigation des cellules en profondeur.

En deuxième lieu, si le cœur amène la masse sanguine dans la périphérie et la ramène de la périphérie vers lui-même (d’où son rôle de pompe), il ne peut pas à lui seul amener le sang au plus près des cellules. Cet apport sanguin sera assuré par le jeu de contraction-relâchement du muscle qui jouera alors un rôle de « pompe à dépression. »

Ainsi, lorsque le muscle se contracte, il rejette le sang à l’extérieur et lorsqu’il se décontracte il le ré aspire.

Imaginez une éponge dans une bassine d’eau :

Si vous pressez cette éponge avec vos doigts (ce qui correspondrait à une contraction musculaire) vous allez évacuer de cette éponge son contenu.

Si vous relâchez l’éponge (ce qui correspondrait au relâchement musculaire) l’éponge réintègre son contenu de liquide.

Nous déduirons ainsi combien le mouvement (contraction + relâchement du muscle) est important dans l’échange circulatoire cellulaire.

Vous commencez à entrevoir dans ce concept que si le jeu de cette contraction-relâchement musculaire est diminué, le flux circulatoire le sera tout autant.

Pour reprendre notre exemple de l’éponge, si nos doigts manquent d’amplitude et de mobilité, le flux de liquide qui rentre et sort de l’éponge sera amoindri.

D’où l’intérêt de la méthode ANTALGYM qui, par la recherche de l’amplitude retrouvée du mouvement, permettra d’améliorer la circulation sanguine au plus profond de notre corps.

Si et seulement si ces conditions d’amplitude et de souplesse sont réunies, l’activité sportive ou physique contribuera à maintenir notre santé.

ATTENTION à l’excès de sport dans un contexte de tension et de raideur musculaire !

Rôle de la morphologie et de la statique dans les problèmes cardio-vasculaires

Il est évident que lorsqu’une partie du corps se dévie de son axe physiologique (tête en avant, épaules enroulées, bassin et lombaires cambrés…) elle entraîne avec elle les vaisseaux sanguins qui se trouvent par la même déviés.

Le désalignement vasculaire ainsi obtenu entraînera un ralentissement du sang et favorisera ainsi un dépôt sur la paroi des vaisseaux. Par métaphore, chacun sait que plus une eau circule lentement dans une rivière, plus ils s’y déposent de résidus.

En dehors de ce ralentissement circulatoire, les vaisseaux sanguins peuvent subir une pression anatomique externe voire même être légèrement coudés de par la modification de l’environnement morphologique. Dans ce contexte, le sang va se trouver en abondance et en pression en amont de la zone déviée, en insuffisance et en dépression en aval. Par métaphore, si vous créez un coude sur un tuyau d’arrosage, celui-ci se mettra en hyper pression entre le coude et le robinet et en dépression après le coude.

Par une bascule excessive du bassin en avant, les vaisseaux qui passent dans l’aine peuvent se retrouver légèrement coudés. La circulation de retour se trouvera en abondance et en pression dans les jambes pouvant ainsi favoriser l’apparition de varices et d’œdèmes. Par contre la circulation artérielle fémorale se trouvera ralentie avec toujours ce risque de dépôt favorisant l’apparition de l’artérite et une mauvaise irrigation des extrémités (pieds froids).

Ce phénomène de compression anatomique peut se retrouver au plan :

– De l’aorte abdominale, des veines caves ou autre gros vaisseaux par conjonction d’une hyper lordose lombaire d’une tension diaphragmatique et du renforcement gymnique des abdominaux (que ANTALGYM déconseille)

– Des carotides et des jugulaires par l’antériorité de la tête et du cou perturbant la bonne irrigation cérébrale

– Des plexus vasculaires par l’enroulement des épaules provoquant l’engourdissement des mains, œdèmes des doigts (pseudo canal carpien).

Rôle d’ANTALGYM dans la prévention ou l’amélioration des problèmes cardio-vasculaires

ANTALGYM par le biais d’une centaine de postures, d’étirements et d’exercices de relaxation va répondre :

  •  A la nécessaire décontraction thoracique vers l’expiration pour une meilleure oxygénation de notre corps.
  • Au besoin d’amplitude musculaire et articulaire afin que le sport et l’activité physique permettent au mieux l’irrigation profonde de notre corps.
  • Au réalignement de notre corps au plus près de la bonne morphologie, ramenant ainsi les vaisseaux sanguins dans leur axe d’origine pour une libre circulation générale.

 

Nous avons conscience que notre propos est loin d’expliquer toutes les origines des problèmes cardio-vasculaires et que bien des bilans et autres solutions pourront être proposés. Cependant si vous avez compris et admis que les perturbations musculo-squelettiques devaient avoir toute notre attention dans ces pathologies, alors nous aurons atteint notre objectif.

 

ATTENTION :

En aucun cas la méthode ANTALGYM ou ses animateurs ne se substituent au médecin ou autre thérapeute spécialiste des pathologies décrites ci-dessus. Mais convaincus de l’influence des troubles musculo-squelettiques ils se proposent de travailler en collaboration avec eux sur la prévention de ces pathologies.

René Adamski